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11 novembre 2007

Tatouage

[i]- Cabestan, la demeure de Shynn.-[/i]

[color=orange]Au loin, le dandinement des vagues léchant les plages de Cabestan. Une berceuse a laquelle je me suis habituée. La nuit est froide pourtant mon corps bouillonne. Sur ma peau, les tatouages incarnats de la maîtresse apparaissent peu à peu.

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Au début, c’est un léger picotement à fleur de peau. Mon sang devient comme consistant, je le sens parcourir tout mon être. Lentement, les motifs se dessinent. Des images complexes, teintées de symboles conceptuels préposé à la déesse noire, Iskadar…

Puis, la sensation devient plus forte, elle touche mon esprit. Je réalise que l’essence de ces tatouages n’est d’autre que le sang de Shynn. Je me laisse alors aller à penser que son sang se mêle au mien.

Les voix démoniaques s’étouffent, subjuguées par celle de la maîtresse.
Ses paroles sont rassurantes. Je la sens en moi, calme et impérieuse à la fois.

Est-ce vraiment Shynn où la déesse qui se manifeste par le biais d’Orgueil…
Cette question me taraude l’esprit, mais j’y mets un terme, réalisant qu’elle est les deux à la fois.

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Les tatouages recouvrent maintenant l’intégralité de mon anatomie.
A l’intérieur, et à l’extérieur. Provisoirement je suis affranchie du joug des Caladan.
Je dois trouver une constance, briser la malédiction en prolongeant cet état.

Le livret que m’a remis la maîtresse, la solution doit se trouver entre ses pages.
La magie du sang… lame à double tranchant.
Elle consume Shynn, elle se sacrifie pour moi. Ne plus la laisser faire ça, je dois me soigner par moi-même. Je dois la préserver. Je lui appartiens et plus encore…[/color]

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La démoniste avait encore passé une nuit blanche, à étudier les secrets de cette magie ancestrale. Exécutant des rituels éprouvant, autant pour sa santé mentale que pour le coût sanguin qu’ils requéraient. Le teint de l’elfe devint pâle, et ses tatouages rouge sang étaient désormais apparents en permanence. Les gobelins de Cabestan la dévisageaient depuis quelques temps, croyant certainement qu’elle finirait par devenir un fantôme tant la blancheur de sa peau était prononcée.

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10 octobre 2007

Cauchemar

- Cauchemar -

Sur le sol, les restes des adeptes, tout juste des ossements flanqués de lambeaux.

Le bruit des vagues qui s’abattent sur la côte toute proche.

La bruine étouffe les sons.

Le brouillard m’enveloppe, je ne me reconnais pas.

Le grimoire est toujours là, sur son pupitre noir.

Sous l’effet d’un vent ascendant, les pages défilent devant mes yeux.

Une voix qui n’est pas la mienne, me récite inéluctablement chaque verset.

Je cherche à détourner le regard, mais les tentacules d’ombre s’abattent sur moi.

Elles me broient, ma carcasse s’effrite.

Les plaies qui couvrent mon corps s‘éveillent annihilant toute résistance.

Une souffrance sans borne m’accompagne dans mon tourment.

Puis soudain, tout s’arrête. Je tombe sur le sol et me recroqueville instinctivement.

Un son brise cet instant en milles éclats, dans un crissement strident rappelant le bruit du métal que l’on froisse, impérieux et discordant.

« Sois notre entrave, sème les germes de la destruction, la moisson approche. »

La voix me raille, elle savoure cet instant.

J’attends inerte, une fin qui ne se profile pas.

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- Cabestan, la demeure de Shynn. -

Je me réveille à ses cotés.

Je la contemple sous la lueur de la lune.

Elle est si belle.

Je la serre fort contre moi, pour me rassurer, pour me dire qu’elle est bien réelle.

Elle qui a fait voler en éclat les barreaux de ma cage.

Elle qui a creusé au plus profond de mes entrailles pour m’en extirper.

Elle qui m’a donné bien plus que la vie.

Je lui appartiens.

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- Fossoyeuse, l’apothicarium. -

Une salle secrète.

Bashan avait prit toutes les précautions nécessaires, personne ne pouvait la suivre, où encore moins défaire les protections de la chambre des maléfices.

Elle s’engouffra et alluma les flambeaux un à un.

« Tout y est mon seigneur, la traqueuse et sa cohorte, le lien, la pierre et le réceptacle »

Sortant de l’ombre, le seigneur de l’effroi toisa la réprouvée.

« Mon frère avait raison. Jamais je ne l’aurais crus si je ne l’avais pas vu de mes propres yeux… »

Bashan se courbait abusivement devant le seigneur de l’effroi, faisant craquer les os de sa colonne vertébrale, apparente.

« Ce n’est que le début mon seigneur, si la prophétie de Balzannar s’avère exacte, les événements vont s’accélérer. »

« J’ai rappelé les diablotins du seigneur Creuseplaie. Ils disent que Sodar Caladan est entré en contact avec elle, enfin…avec eux. »

Le seigneur Varimathras plissa les yeux.

« Et la pierre ? »

Bashan sortie une note de sa sacoche.

« Niennà « la changeante » est encore en sa possession. »

« Parfait. Nous nous en occuperons quand le moment sera venu. »

3 octobre 2007

- Cale du Brume Funeste, au large de Cabestan -

« Je suis Orgueil », la phrase résonnait encore.


Recroquevillée sous le lit de sa maîtresse, Araja ne dormait pas.

Ce n’était pas fini, elle aurait voulu y croire, rien qu’une fois…
Mais le repos n’existe pas, pas pour elle.

Au plus profond de ses entrailles, quelque chose lui murmurait que sa souffrance serait éternelle, qu’elle serait son instrument et son avatar. Destruction, fille du néant engendrant souffrance et tourment, ses enfants chéris. Le murmure devint prière, et la prière devint hurlement.

*Elle sera mienne…* la voix avait quelque chose du métal qui s’entrechoque.
*Non jamais !* hurla t’elle.

Son esprit n’était qu’un morceau de chair disputé par des charognards.

Pourtant, dans ce chaos innommable, elle avait entraperçu une lumière.
*Araja…*
Plus pure que les flammes elles mêmes.
Ce trait d’énergie l’avait frappé de plein fouet, emportant avec lui tout ce dont un monde pouvait avoir besoin pour naître, où disparaître…

Elle l’avait ressenti, mais elle n’était pas la seule…

*Elle sera mienne…*

Son regard se posa sur un objet complexe, clignotant de temps à autres en jetant des « tic ! tac ! » ici et là. Essayant de faire le vide, elle le fixa intensément.

*Faire le vide, ne plus penser, observer les yeux fermés…
Et rêver*

*Et trembler…*

Le jour allait poindre, et la nuit attendrait encore.

22 septembre 2007

- Fort des ombres, Gangrebois -

« La sorcière est en position mon seigneur, dois-je ordonner la poursuite des opérations ? »

Le sectateur s’inclina jusqu’au sol, attendant une réponse de son maître ténébreux.
Le seigneur Creuseplaie fît claqué ses ailes diaphanes en scrutant son serviteur encagoulé.

« Quelque chose cloche, je perçois des bribes d’instabilité dans le néant distordu, nos maîtres ne supporterons pas un nouvel échec. Soyons patients… de tout manière ce n’est qu’une question de temps ! »

Le seigneur de l’effroi s’esclaffa d’un rire mauvais.

« Pardonnez mon arrogance mon seigneur, mais si elle parvenait à se libérer ? Ne vaudrait il pas mieux la garder ici ? »

Creuseplaie répondit par une gifle cinglante, qui s’abattue cruellement sur le sectateur.

« Comment oses tu misérable larve ?! Mon pouvoir n’a aucune limite ! La sorcière est entièrement sous mon contrôle ! »

Le sectateur n’esquiva que le premier trait d’ombre, le second lui fût fatal.
Creuseplaie continua de parler au cadavre.

« Ce qui m’inquiète pour le moment ce n’est pas la sorcière, mais une présence que je connais bien... »

Le seigneur de l’effroi se mit à prononcer des versets rauques qui résonnèrent dans la caverne.
Une petite meute de diablotin à la peau noirâtre apparut devant l’invocateur.

« Partez pour Cabestan, et observez sans vous faire voir, revenez me faire un rapport dans six jours. »

La petite meute s’envola à tire d’aile vers le sud.



10 septembre 2007

- La Traque, Sombrivage -

Les révélations du prince noir à propos du journal personnel de Gwydion avaient attisé la curiosité d’Araja. Notamment la relation qu’il était supposé avoir avec les anciens dieux…

Après avoir parcouru la bibliothèque de Fossoyeuse, Sombrivage devenait une destination évidente. Là bas, selon les récits des voyageurs, se trouvait une tour portant le nom d’Althalaxx. Selon certains, c’était le repère d’un culte de démonistes, avec un peu de chance, il s’agirait du Marteau du Crépuscule.
Sans plus attendre, elle prit ses effets personnels et embarqua sur le zeppelin pour Kalimdor.

Araja arriva à Sombrivage à la tombée de la nuit. Elle avait traversé le territoire forestier des Kaldoreï sans se faire remarquer. Le ciel s’était couvert de nuage en entrant en Sombrivage. La route était boueuse, l’air humide, mais la démoniste ne s’arrêta pas avant de voir la silhouette de la tour d’Althalaxx. Les anciennes cartes trouvées à Fossoyeuse indiquaient sa position au nord de la région, a proximité d’une rivière.

La tour se dressait devant l’elfe de sang. Une cabale de sorcier avait effectivement élu domicile en ces lieux. Des amateurs pensa t’elle en foulant leurs corps cramoisis et fumants.
Lorsqu’elle arriva au sommet de la tour, elle fût surprise de voir un elfe de la nuit maîtriser la magie noire. Il semblait être leur chef.
Le combat fût bref, l’elfe de la nuit allait rejoindre les ténèbres.
En fouillant son cadavre, elle découvrit une page de journal, malheureusement le style Darnassien mit fin aux espérances de la traduire. Du moins pour le moment…


althalaxx2


Extrait de la page:
Al balath shando do shano ni tal ethala ishura fal su thus do alah ethala do thus shar. Dor shar nor belore fulo shan're, ishnu ishura lo dor Thoribas do'rah rini dor'ano thoribas do aman dor anoduna lo dor Shar T'as'E. Ri alah diel tal dor'ano lo dor mush'al turus alah eburi?

Diel fandu'talah amanini. Shar're dor Mandalas, tal aman u'phol dieb fal al'shar no Dath'anar Do'rah, eburi nor do'rah. Il'amare, ishnu su su adore, il'amare nor toribas asto're do ni. Shan're d'ana'no ri o falla


neph'o, andu anoduna talah fulo, asto're.
Man'ar dieb lo rini diel al tal ash as lo dor... shan're lo dor T'as'e Dor'ano.

Da o bandu, O dor alah alah lo ni ethala bandu dath adore dath shar thus, neph'o al ethala shan're shar alah o nei, o adore belore t'as'e lo fandu'talah. Al ri dor u'phol osa mush'al ishnu shar alah osa dor thus, shar do t'as'e.



Araja était furieuse, rien n’indiquait qu’il s’agissait bien du marteau du crépuscule qui avait sévit en ses lieux.

La démoniste fît demi tour, mais cette fois elle n’emprunterait pas la route, préférant les sentiers. Et comme si la chance venait enfin lui sourire, elle découvrit un lieu chargé de magie démoniaque. Jakjub, le serviteur diablotin grommela « C’est…c’est…le Glaive du Maître ! »

decouvre

En entendant ses mots Araja fusilla du regard le petit être, qui aussitôt passa dans une dimension parallèle pour éviter les coups de pieds de sa maîtresse.
Il n’aurait pas pu me le dire avant cet imbécile !

Araja s’avança discrètement dans ce boyau de terre marécageuse.
Une cabale était en train d’accomplir un étrange rituel. Les symboles du Marteau figuraient sur leurs vêtements. Elle avait trouvé ce qu’elle était venue chercher.

livre2


Mais au moment où le groupuscule allait achever le rituel, un sbire la surpris et sonna l’alerte.
Le sang allait couler encore au plus grand plaisir de la démoniste.
Si c’est de gloire et de sang que vous voulez, je vais vous en donner !
Chevauchant les corps calcinés, Araja s’avança au centre où se dressait un autel dédié aux anciens dieux. Un vieux grimoire attira tout de suite son attention.



Au moment même où ses doigts toucheraient le cuir du manuscrit, un éclair jaillit, plusieurs de bras de ténèbres sortirent du livre et agrippèrent Araja qui perdit connaissant sur le coup.

gloire

Elle se réveilla quelques heures plus tard, au bord de mer.
Quelque chose s’était réveillé en elle…

Quelques jours plus tard…

La dépouille de la démoniste gisait sur le sable noir. L’odeur de la mort se mêlait aux effluves marins. Le soleil se levait péniblement au travers des nuages chargés de pluie.

Le seul signe trahissant la présence d’une vie sur la plage, était un souffle lancinant, faible et peu audible, qui provenait du corps de la sin’doreï.


« Où sommes-nous ? »*tousse*

« Jakjub ! »

« Zag’Nos ?! »

« Betna ? Allez ma belle ! Viens ! »« Betna ?... »

Aucun serviteur n’apparût.

« Ils ne viendront que si je leur donne mon autorisation. »

« Mais qui ? qui parle ?! » *regardant autour d’elle*

« Je suis en toi Araja, je suis toi »

« Non ! Je refuse… »
*tousse violement*

« Tu n’as pas le choix »

La démoniste tomba sur le sol, s’entortillant de douleur.

La voix dans la tête ne cessait de s’amplifier.
Araja retomba dans un profond sommeil.


Les jours passèrent…
possession

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9 août 2007

- Petit traité de démonologie -

La Légion ardente… rien qu’à l’évocation de ce nom, les volets, portes et fenêtres des maisons se ferment, les jeunes enfants se mettent à pleurer et même les braves les plus aguerris tremblent dans leurs armures. Les démons qui composent ces armées comptent parmi les plus puissantes créatures qui aient foulé nos terres.

Des érédars et de la Légion ardente

Écoutez les paroles d’un ancien ! Derrière le chaos apparent des armées démoniaques se cache un pouvoir maléfique puissant et antique. Ne commettez pas l’erreur de croire mes jeunes amis que les démons de la Légion ardente agissent brutalement, sans but, poussés par le simple désir non refréné de détruire le monde. Ils sont organisés et rusés, et leurs desseins plus sombres que les plus profondes ténèbres. Leurs pouvoirs de corruption sont tels que même les plus puissants peuvent succomber sous leur emprise.

Ce fut le cas du géant Sargeras, pourtant le plus grand guerrier parmi les Titans. Si les sorciers érédars furent battus par Sargeras et envoyés dans le Néant distordu, le champion des Titans fut à jamais bouleversé à leur contact. Après avoir combattu les nathrezims, de redoutables démons-vampires, la folie le gagna. Accusant les Titans d’avoir échoué dans leur création, il libéra les érédars et les nathrezims de leurs prisons. Les démons s’inclinèrent devant la puissance et la colère du Titan noir et jurèrent de le servir dans sa soif de destruction.

Premiers parmi les démons de la Légion ardente, les érédars imposent leurs lois aux hordes démoniaques. Exaltés par le pouvoir du titan Sargeras, les érédars Archimonde et Kil’jaeden se sont alors déclarés seigneurs de la Légion ardente et ont régné d’une main de fer sur des hordes de gangrechiens, de gangregardes et de seigneurs de l’effroi. Archimonde est connu comme le premier des serviteurs de Sargeras, et sans aucun doute le plus puissant d’entre eux. Il servit en tant que général et seigneur de la puissante armée du titan déchu, plus connu sous le nom de Légion ardente. Il fit de Mannoroth le destructeur son second.
De son côté, le perfide Kil’jaeden, maître du mensonge réduisit en esclavage les Seigneurs de l’effroi et devint seigneur des nathrezims. Il propagea dès lors corruption et ténèbres à travers tout l’univers. Il est à l’origine de la corruption des tribus orcs avant que ces derniers ne s’affranchissent enfin de l’esclavage dans lequel le démon les avait entraînés.

De l’art du démoniste

Pourtant, au prix de mains sacrifices, certains parmi nous ont appris à maîtriser cette force. Succubes, chasseurs corrompus, diablotins, nombreux sont les démons qui, apprivoisés par les démonistes, servent, et protègent leurs maîtres.
Premiers des démons à servir le jeune apprenti démoniste, les diablotins sont rusés, aigris et cabotins. Malgré leur faible stature, leur pouvoir sur le feu peut les transformer en de redoutables adversaires entre les mains d’un démoniste compétent. C’est également le cas des marcheurs du Vide. Souvent qualifiés de meilleurs amis du démoniste, ils possèdent une force redoutable. Cependant, malgré leur dévouement, la stupidité et la lenteur de ces démons ne permettent pas toujours à leur maître de se sortir des situations les plus périlleuses. Il doit alors conjurer une plus puissante magie, capable de contrôler ces magnifiques mais dangereuses créatures que sont les succubes. Il peut encore faire appel aux mâchoires des chasseurs corrompus, de féroces molosses, redoutés par tous les mages.

De ceux qui brisent leurs chaînes

Cependant, bien que considérés comme maîtres des arts sombres, les démonistes ne surpasseront jamais en pouvoir les véritables seigneurs des démons. Certaines de ces créatures sont trop puissantes pour demeurer indéfiniment sous l’emprise des sortilèges du démoniste.
Ainsi, lorsque la force brute est nécessaire, le démoniste fait parfois appel aux infernaux, des créatures de magma presque incontrôlables. Invoqués depuis les profondeurs du Néant distordu, l’infernal est une véritable manifestation entropique, une masse violente de pierre et de feu magique. Il surgit des cendres d’un météore qui foudroie tout sur son passage.

Les gardes funestes, comptant parmi les plus effrayants serviteurs des démonistes, composaient autrefois l’escorte personnelle d’Archimonde. Bien qu’ils aient rempli maintes missions pour la Légion, ils étaient avant tout dévoués à leur maître érédar. Depuis la défaite d’Archimonde, nombreux sont ceux qui vendent leurs services comme mercenaires, attendant le retour de leur maître. Contrairement aux diablotins, succubes et marcheurs du Vide, ils refuseront toujours de rester sous le contrôle d’un démoniste, aussi talentueux soit-il. Trop nombreux sont ceux parmi les maîtres des arts sombres et leurs compagnons de voyage qui en ont fait la douloureuse expérience.

De la corruption des âmes

À la force brute, caractéristique commune à bien des démons, certains préfèrent la manipulation, la corruption et la malice. Autant d’armes redoutables entre les griffes de ces serviteurs de la Légion ardente.
Ainsi, les succubes dévorent les âmes, détruisent les cœurs et dominent les esprits. Malgré leur apparence, elles se dévouent entièrement à faire le mal. Fort heureusement, certains orcs, humains, morts-vivants ou gnomes sont passés maîtres dans l’art de les contrôler. Mais certains démons plus effrayants ont recours aux mêmes stratagèmes pour se débarrasser de leurs ennemis.
Depuis leur retraite des Terres foudroyées, les seigneurs de l’effroi sont craints autant pour leur aura vampirique que pour leur pouvoir sur l’esprit. Ces cruels nathrezims se délectent tout particulièrement de la destruction des liens qui unissent les compagnons d’arme, les villages ou même les nations. Ces vampires sont les premiers serviteurs de Kil’Jaeden et tout comme leur maître, ils apportent corruption et discorde sur leur passage.

Mais aucun pouvoir de corruption n’égalera celui des érédars. Les légendes parlent de leur sang comme d’une arme redoutable. Quiconque boit le sang d’un de ces puissants démons prend le risque de tomber en son pouvoir, de n’être plus qu’une marionnette au service d’une cause démoniaque. Il se chuchote dans les recoins obscurs d’Orgrimmar et de Hurlevent que cette corruption de l’âme causa la chute de civilisations entières.
La corruption peut prendre bien des formes. Certains parmi ces démons ont rejoint volontairement les rangs de la Légion ardente. Ainsi, des elfes de la nuit, avides de pouvoir, furent corrompus et transformés à tout jamais en satyres. Xavius, haut conseiller de la reine Azshara pendant la guerre des Anciens, fut le premier d’entre eux. Il fut corrompu par Sargeras lui-même après s’être égaré dans le Néant distordu.

Jeunes et fougueux aventuriers, chevaliers de l’extrême, chasseurs de trésors téméraires, je vous dédie ce petit traité. Puisse-t-il vous aider à survivre face aux démons de la Légion ardente et vous aider à devenir un jour, tel votre serviteur, vieux et perclus de rhumatismes.

Homag Cornardente,
votre serviteur
 

9 août 2007

- Les Seigneurs de l'épouvante -

Les Seigneurs de l'Epouvante, aussi connus sous le nom de Nathrezim, figurent parmi les Démons d'élite de la Légion Ardente de Sargeras. Partiellement responsables de la corruption du Champion des Titans par leurs actes de cruauté et de barbarie, les Seigneurs de l'Epouvante sont les Lieutenants de la Légion Ardente, après les Eredars Archimonde et Kil'Jaeden qui occupent le rang de Généraux.

Sournois et volontiers comploteurs, les Seigneurs de l'Epouvante furent largement utilisés pour contrôler et superviser le Fléau sur Azeroth, en particulier Mal'Ganis et Tichondrius. Après la mort de ces derniers, c'est Anetheron qui les remplaça dans la hiérarchie peu avant la Bataille du Mont Hyjal, mais celui-ci n'occupa pas cette position bien longtemps car il fut tué au cours des combats.

Les Seigneurs de l'Epouvante sont de grands combattants qui peuvent déchiqueter leurs ennemis avec leurs griffes, mais aussi de puissants sorciers (ils maîtrisent entre autres la nécromancie) et des vampires psychiques: ils peuvent aspirer l'âme d'un mortel assez faible d'esprit et le contrôler.

Autres seigneurs de l'épouvante :

  • Tichondrius
  • Mal'Ganis
  • Anetheron
  • Balnazzar
  • Varimathras
  • Detheroc
  • Dalvengyr

21 juillet 2007

- Les Dieux Très Anciens -

Les Dieux Anciens sont une race d'êtres maléfiques et énigmatiques qui vivait et controllait le monde d'Azeroth lors de sa création. Dans ce paysage chaotique rôdaient des créatures hostiles, les élémentaires.

Ces élémentaires, qui vouaient un culte aux Dieux Anciens, firent le serment de repousser les Titans et de ne pas laisser la main métallique de ces envahisseurs maculer leur monde. Le Panthéon, perturbé par le penchants de ces Dieux anciens pour le mal, déclara la guerre aux élémentaires et à leurs sinistres maîtres. Les armées des Dieux anciens étaient menées par les lieutenants élémentaires les plus puissants : Ragnaros le seigneur du Feu, Therazane la mère des Pierres, Al'Akir le seigneur du Vent et Neptulon le chasseur des Marées. Ces forces chaotiques affrontèrent les colossaux Titans. Mais malgré leur puissance phénoménale, les élémentaires ne purent arrêter les Titans. Les uns après les autres, les seigneurs élémentaires tombèrent et leurs armées se dispersèrent. Même l'un des Dieux Anciens tomba contre les Titans.

Le Panthéon détruisit les citadelles des Dieux anciens et enchaîna trois des quatres dieux maléfiques restant loin sous la surface de la planète. Le cinquième dieu restant, quant à lui, fut vaincu et laissé pour mort dans le désert de Silithus. Privés du pouvoir des Dieux anciens qui liait leur esprit houleux au monde physique, les élémentaires furent bannis vers un plan abyssal où ils devraient lutter les uns contre les autres pour l'éternité. Débarrassée des élémentaires, la nature s'apaisa et le monde commença à s'installer dans une paisible harmonie.

Le dieu C'thun celui-là même qui avait disparu suite à la défaite des dieux anciens face aux titans est réapparu en Silithus.

Ragnaros et ses élémentaires de feu ont étés invoqués dans les montagnes de Blackrock par des nains et sont en guerre contre les orcs blackrock et les Dragons noirs tous deux menés par Néfarian.

Les seigneurs élémentaires se haïssent, et ils chargent des races mortelles d'affaiblir les forces de leurs adversaires.

Les restes du dieu ancien qui tomba face aux titans peuvent être trouvés en Sombrivage, à l'endroit que l'on appelle le Glaive du Maître.

On pense que Hakkar l'Ecorcheur d'Âme, le dieu sombre que vénèrent les trolls Atal'ai pourrait également être un dieu ancien.

Récemment, une secte a fait son aparition en Azeroth. Elle s'appelle le Marteau du Crépuscule. C'est un groupuscule multi-racial qui adore les dieux anciens, et qui mène des actions dans de nombreux endroits comme Silithus ou les Profondeurs de Brassenoire.

13 février 2007

- Portrait -

Araja Caladan

Fille de Léto Caladan.

Description :

Un visage qui aurait été sublime, mais les nombreuses cicatrices couvrant son corps provoque que l’effroi de ceux qui la croise. (J’attends aussi de voir les possibilités de la création des elfes de sang)

Background :

Araja est le fruit d’une expérience abjecte de Léto Caladan.
A l’origine, Léto avait l’intention d’invoquer une créature infernale dans le corps d’un nouveau née, dans le but de créer une nouvelle sorte de serviteur démoniaque.

Pour ce faire, il emprisonna une jeune orpheline de Lune d’argent au plus profond de la tour d’obsidienne.
Dans le secret absolu, il conditionna la jeune elfe à son funeste destin.
Conduisant chaque nuit le même rituel, apportant son lot de souffrance à la captive.
Avec le temps, elle perdu toute espoir de revoir le monde extérieur, Léto avait distiller les dernières parcelles de volonté de sa victime.

Trois années passèrent, le corps et l’âme de la jeune elfe n’étaient plus que ruine et désolation.
La naissance arriva plus vite que prévu, Léto dût mener précipitamment le rituel de l’accouchement. Evidement, il serait fatal pour la mère.
Ce soir là, les cris d’agonie résonnèrent dans toute la tour, certains domestiques affirment même avoir vu du sang couler des murs de l’édifice.

Tout ne se passa pas comme Léto l’avait prévu, la venue prématurée était annonciatrice de la sombre destinée de l’enfant.
Malgré les sceaux de protections arcaniques entourant le corps de la mère, des marques de scarifications apparut sur le corps de l’enfant, indiquant que quelque chose d’autre s’y était introduit.
Léto ne pouvait plus reculer, peu importe ce qui avait pris possession de l’enfant, il fallait absolument le maîtriser.
Les pouvoirs du Maître furent néanmoins suffisants, et malgré le corps mutilé de l’enfant, l’expérience fût un succès.

L’enfant serait élevé à l’abris des regards, jusqu’au jour où elle atteindrait l’age adulte.
Léto n’eut pas la chance de voir sa création sortir de la tour d’obsidienne, la mort le rattrapa avant.
Araja était enfin libérée de son maître…

Ce qu'on a dit d‘elle:

"C’est une aberration, jamais ce genre de chose aurait dût voir le jour "
(Les mondains de Lune d’argent)

Ce qu'elle pense de:

La Maison Cornaline :
"Des arrivistes pour la plupart. Quant aux autres, ils ne sont que la charpente pourrie d’une bâtisse sur le point de s’effondrer… "

La Maison Dol’Banar :
"Négociants triviaux, leurs activités nous dévoilent leur première faiblesse : l’Or.
Méfions nous de ceux qui se briguent sous des aspects frôlant l’évidence "


La Maison Sin’Thalion :
"Ce sont des faibles, leur sang est aussi clair que de l’eau.
Bas-Elfes, voilà un sobriquet qui leurs va a merveille"


La Horde :
" Cette meute de chiens enragés sait quand il faut aboyer, espérons qu’en les dressant un peu ils apprennent aussi a se servir de leurs crocs…"

Les réprouvés :
" Œuvre intéressante dans son ensemble.
Ils portent un regard sur le monde bien plus réaliste que la plupart des peuples vivants, et cette vertu nous sera sûrement profitable à l’avenir…"

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